L'auréus

L'aureus (aurei au pluriel) ou denier d'or est une monnaie romaine d'or. 
Elle devient régulière à partir de Jules César et d'Auguste (fin du I er siècle av. J. -C. ), et se poursuit sous l'Empire romain, équivalant alors à 25 deniers d'argent, soit 100 sesterces. Nous avons la chance de vous présenter en vente aux enchères le 14 janvier 2021, ce superbe Auréus d'Alexandre Sèvère (208-235) 
A : Buste drapé et cuirassé avec tête laurée d’Alexandre sévère à droite 
R : Mars casqué à droite

 

Voici une interview de notre expert qui peut être utile à lire avant de vendre vos pièces de monnaies.

 

Revendre des pièces de monnaie

Vous avez retrouvé des pièces de monnaie au fond d’un tiroir ? Elles sont peut-être rares et recherchées par les collectionneurs ...  Qu’est ce qui fait leur valeur ?  

Plusieurs critères sont à prendre en compte, à commencer par le métal dans lequel la pièce est faite. « Une pièce en or vaut à minima son poids au cours de l’or, qui est actuellement très élevé (le lingot d’1 kg dépasse les 50 000 €, ndlr) », explique François Blanchet, rédacteur en chef de Monnaie Magazine. Pour les pièces d’or, il faut aussi distinguer celles dites «boursables» ou d’investissement, qui font l’objet d’une cotation spécifique (napoléon, krugerrand d’Afrique du sud, 50 pesos du Mexique ...), des autres. L’argent est moins côté que l’or. Il se négocie autour de 500 € le kilo « Une pièce de 50 francs Hercule des années 1970 vaut ainsi une dizaine d’€, une Semeuse de 5 francs en argent des années 1960, autour des 5 €, indique Anthony Camos, expert en numismatique pour la maison de ventes aux enchères Millon, soit le prix de l’argent qu’elles contiennent. Deuxième critère : la rareté, qui dépend du tirage de la pièce, ou de son ancienneté.  « La plupart des pièces ont été tirées à plusieurs millions voire milliards d’unités, poursuit Anthony Camos. Quand une pièce a été éditée à moins de 100 000 unités, elle vaut souvent de l’argent ». S’agissant des pièces anciennes (antiques, féodales, royales, révolutionnaires ...), même en cas de tirage important, elles peuvent bénéficier d’une belle cote s’il n’en reste que quelques exemplaires. La rareté peut aussi être lié au lieu de fabrication de la pièce (l’atelier). Chaque atelier de fabrication est indentifiable par une lettre au-dessus du millésime : A pour Paris, AA pour Metz... Certains ateliers ont ainsi été peu productifs, à l’instar de celui de Castel-Sarrazin (identifiable par un C), qui n’a frappé la monnaie française que pendant de 2 mois en 1914 et de 1943 à 1948. « Une pièce de 1 ou 2 francs de 1914 sortant de cet atelier en parfait état côte actuellement plus de 1000 €, indique Anthony Camos, alors que le même millésime frappé dans l’atelier parisien ne vaut quasiment rien ». Une pièce récente peut aussi être rare. « C’est le cas d’une pièce de 2 francs de 1991, frappée à 2500 exemplaires, qui côte environ 2000 €, indique François Blanchet, et de certains euros, notamment ceux frappés dans les Etats de petite taille, comme Monaco, San Marin, Andorre, le Vatican, car ce sont souvent de petites productions ». Mais pour que ces pièces trouvent preneur à ces cotes-là, encore faut-il qu’elles soient en très bon état, l’idéal étant qu’elles n’aient jamais circulé (voir ci-contre le lexique des pros). Bien-sûr, plus la pièce est ancienne et plus il pourra être toléré de rayures ou de chocs.  

Comment fixer le prix ?  

Il n’existe pas vraiment d’argus faisant référence. Plusieurs catalogues avancent des cotes pour les pièces par millésime, atelier... et renseignent sur leur tirage. Parmi les plus consultés, le «Gadoury», publié tous les 2 ans (éd.Gadoury), dont la maison-mère fait aussi de l’achat-vente de pièces. Ou encore l’argus publié chaque mois par la revue Monnaie Magazine. N’hésitez pas à contacter un commissaire-priseur ou un expert et à lui envoyer des photos par mail pour obtenir une estimation (elle sera gratuite). Ou à vous rapprocher d’une boutique spécialisée en numismatique.    

Où les vendre ? 

Pour les pièces de collection, vous pouvez vous adresser à une maison de vente aux enchères ou à une boutique spécialisée. Le commissaire-priseur, commissionné sur le prix de vente, a intérêt à ce que l’objet se vende le plus cher possible. Mais le vendeur spécialisé, lui, vous versera les fonds, de suite.  Pour les pièces en or, vous pouvez aussi vous adresser à des spécialistes du rachat d’or (Bdor, LPN nice, par exemple). Ils ne vous reprendront vos pièces d’investissement au cours affiché que si elles sont en parfait état. Dans tous les cas, pour les pièces en or et en argent, vous devrez vous acquitter d’une taxe de 11 % sur le prix de vente et de la CRDS (0,5 %), sauf si elles datent d’avant 1800. Dans ce cas, vous serez taxé à 6,5%, mais seulement si le prix de vente dépasse 5000 €. Sinon vous pouvez aussi céder  vos pièces sur Internet, aux enchères ou en ventes directes. Enfin, vous pouvez participer à des salons ou bourses consacrés à la numismatique.

 

 

Le lexique des pros

Belle épreuve : Qualité caractérisant une pièce parfaite, frappée pour la collection. Son relief est mat, et son fond comme un miroir. La pièce a généralement été conservée sous blister et dans un écrin. 

Fleur de coin (ou brillant universel) : pièce neuve, avec des coins neufs, sans rayure. Cette pièce n’était pas forcément destinée à la collection, mais elle n’a jamais circulé. 

Superbe : La monnaie ne présente presque aucune trace de circulation à l’oeil nu mais il peut apparaître, à la loupe, d’infimes traces d’usure.  

Très très beau : la pièce présente une faible usure sur le relief et des traces de choc. Quand l’usure est immédiatement visible, la pièce voit sa note dégradée en très beau. 

Beau : la pièce est très usée. Certaines indications sur la pièce ne sont plus lisibles.

 

 

Evitez de nettoyer vos pièces ! 

« Nettoyer une pièce, c’est prendre le risque d’abîmer son relief et de retirer sa patine, qui est son certificat d’authenticité », explique François Blanchet. Son conseil, si vos pièces sont vraiment oxydées ou sales : utilisez de l’eau, du savon de Marseille, et frottez-les délicatement avec une brosse à dents. Sauf celles en argent, qu’il vaut mieux frotter légèrement avec une gomme. 

 

Une pièce d’origine monégasque de 2 € de 2007, commémorative de la Princesse Grâce (frappée à 10000 exemplaires) se vend aux alentours de 2500 €.  

 

 

 

 

 

 

 


Expressions courantes issues de la monnaie

 

 

Dans cet article, nous nous sommes amusés à compiler quelques expressions utilisées aujourd’hui dans le langage courant qui à l’origine avait un rapport aux monnaies.

 

Aux origines de la monnaie, environ 500 avant J.C, on trouve déjà une expression encore très utilisée aujourd’hui mais dont celles-ci sont souvent méconnues :

 

-Toucher le Pactole :   

 

A l’origine, le Pactole est un fleuve aurifère qui charriait des paillettes d'or dans l'Antiquité. Ce fleuve coulait en Lydie sur le territoire du roi Alyatte II, père de Crésus. Lorsque ce dernier hérita du trône de son père ainsi que du fleuve et de ses richesses. D'où l'expression "toucher le pactole".

 

Ce qui nous emmène inévitablement à notre prochaine expression dont les origines sont les mêmes que cette dernière,

 

-Riche comme Crésus :

 

Crésus, dernier roi de Lydie était très riche du fait que coulait le « Pactole » sur ses terres. C’est du moins ce que l’histoire a retenu de lui. C’est d’ailleurs à lui que serait attribuer la frappe d’une des plus vieilles monnaies connues : La Créséïde.

Tirant son nom du roi Crésus, la Créséïde a été frappée en 550 avant J.C, celui-ci a en effet mis en place un système monétaire mêlant électrum (mélange d’or et d’argent) et argent en définissant une valeur d’échange pour chaque monnaie selon leur poids/taille et métal.

 

Faisons maintenant un bond dans le temps et demandons-nous d’où vient le mot espèce.

 

-Espèce :

 

Le terme espèce vient du latin « species », qui désigner la vue, l’aspect, l’apparence, c’est de ce latin que l’on donne leur nom aux épices. Il faut savoir qu’au moyen âge, les épices et plus particulièrement le poivre, étaient très rares et précieuses, si bien qu’elles étaient considérées comme des monnaies d’échanges. C’est de là que provient l’expression payer en épices qui deviendra par la suite payer en espèces.

 

Encore une fois cette explication nous emmène à se poser la question : d’où vient l’expression recevoir un « salaire » ?

 

-Salaire :

 

Au premier siècle une partie de la solde des soldats romain était payée en sel. Comme nous l’avons vu précédemment, pendant très longtemps les épices comme le sel ou le poivre étaient très rares. Le mot salaire vient donc du latin salarium, dérivé de sal, le sel. « Paiement pour travail ou service rendu », puis désigna l'indemnité en argent versée pour acheter le sel et autres vivres (salarium).

 

Maintenant intéressons-nous à l’expression : « ça vaut son pesant d’or » :

 

-Pesant d’or : 

 

 Il semble que cette expression provienne de la déformation du besant, ancienne monnaie byzantine (le solidus) d’une pureté de 950 à 980/1000 ce qui était gage de valeurs à l’époque car la pureté des pièces était comparable à celle d’un lingot. L’expression initiale serait donc « ça vaut son besant d’or »

 

Passons maintenant d’une monnaie de grande valeur à une autre qui selon l’expressions ne vaut rien : 

 

-Payer avec de la monnaie de singe :

 

Au XIIIe siècle, Saint-Louis décida qu'il faudrait payer une taxe pour emprunter le pont qui, à Paris, reliait l'île de la Cité à la rue Saint-Jacques.
Il y avait toutefois une exception à cette règle : les forains, bateleurs ou jongleurs qui possédaient un singe pouvaient, en guise de paiement, faire faire son numéro à leur animal et ainsi passer sans payer. Voici donc les origines de l’expression « payer avec de la monnaie de singe ».

 

Malheureusement aujourd’hui nous n’avons plus de passe-droit si nous possédons un singe, il faut payer avec de la monnaie sonnante et trébuchante.

 

- Sonnantes et trébuchantes :

 

Au XIVe siècle, un 'trébuchet' était une petite balance à plateaux servant pour la pesée de petits poids comme de l'or, de l'argent ou des bijoux.

Une pièce 'trébuchante' se disait d'une pièce dont on avait constaté qu'elle avait le poids requis après qu'elle a été 'trébuchée' (pesée sur un trébuchet).

C'est à partir du XVIe siècle que des espèces sonnantes et trébuchantes ont été une manière plaisante de désigner de bonnes vraies pièces de monnaie avant, par extension, de désigner l'argent liquide.

 

Afin de garder cette lecture ludique et pas trop longue, nous allons en rester sur ces quelques expressions.

 

 Rassurez-vous , d’autres expressions toutes aussi cocasses feront l’objet d’un second article.


Le pouvoir d’achat Sous Napoléon 1er

1-   Un peu d’histoire :

Avant l’apparition des premières pièces de monnaies, c’était le troc qui est le plus utilisé, par exemple, un éleveur pouvait échanger une bête contre un outil fabriqué par un ferronnier.

Tout le monde s’accorde aussi à dire que l’on pouvait se servir aussi d’objets ou d’épices (d’où l’origine du mot espèces) comme le sel (à l’origine du mot salaire), pour monnaie d’échange. Et bien sûr les métaux précieux ont de tout temps servi à payer des biens ou des services.

Il aura fallu attendre autour l’an -650 pour voir apparaître de véritables monnaies frappées en Lydie par le roi Crésus, portant le nom de créseïde, qui se rapproche le plus de celle que l’on connait aujourd’hui. Le roi Crésus à donc décider de faire frapper des boules de métal précieux en expliquant à ses populations que du moment qu’ils retrouvaient sur ces boules, le dessin d’un taureau faisant face à un lion il s’agissait bien des monnaies du royaumes et ainsi qu’il y aurait plusieurs modules en métaux précieux reconnaissable très facilement à leur taille, correspondant à un poids précis en or et argent. Les premières monnaies étaient donc directement indexés sur l’or et l’argent.

 

 

 

2-  Le système décimale sous Napoléon

Bien sûr depuis les premières monnaies le pouvoir d’achat de celles-ci comme leur forme, à bien évolué. On va s’intéresser au pouvoir d’achat sous Napoléon premier consul jusqu’à nos jours.

1-     Le système décimale

Le système de monnaie sous Napoléon se compose de différentes monnaies :

-        Une monnaie de 1 centimes appelée, 1 centime Dupré du nom de son gaveur, Augutin Dupré, ayant pour caractéristiques, un diamètre de 18mm et un poids de 2 grammes de cuivre

 

-        Une monnaie de 5 centimes appelée, 5 centime Dupré du nom de son gaveur, Augutin Dupré, ayant pour caractéristiques, un diamètre de 23mm et un poids de 5 grammes de cuivre

 

 

-        Une monnaie de UN Décime appelée, Un décime Dupré du nom de son gaveur, Augutin Dupré, ayant pour caractéristiques, un diamètre de 28mm et un poids de 10 grammes de cuivre

 

 

 

 

 

 

 

 

-        Une monnaie de Deux Décime appelée, Deux décime Dupré du nom de son gaveur, Augutin Dupré, ayant pour caractéristiques, un diamètre de 31mm et un poids de 20 grammes de cuivre

-        Une monnaie de ¼ de Franc appelé, ¼ de Franc Napoléon qui est la première monnaie à l’effigie de Napoléon Premier consul, ayant pour caractéristiques, un diamètre de 15mm et un poids de 1.25 grammes d’argent 900/1000

-        Une monnaie de ½  de Franc appelé, ½  de Franc Napoléon qui est à l’effigie de Napoléon Empereur, ayant pour caractéristiques, un diamètre de 18mm et un poids de 2.5 grammes d’argent 900/1000

-        Une monnaie de 1 Franc appelé, 1 Franc Napoléon qui est à l’effigie de Napoléon Premier consul, ayant pour caractéristiques, un diamètre de 23mm et un poids de 5 grammes d’argent 900/1000

-        Une monnaie de 2 Francs appelé, 2  de Francs Napoléon qui est à l’effigie de Napoléon Premier consul, ayant pour caractéristiques, un diamètre de 27mm et un poids de 10 grammes d’argent 900/1000

 

-        Une monnaie de 5 Francs appelé, Ecu de 5 francs Union et Force qui est à l’effigie de Hercule, ayant pour caractéristiques, un diamètre de 37mm et un poids de 25 grammes d’argent 900/1000      

 

-        Une monnaie de 20 Francs appelé couramment, un Napoléon qui est à l’effigie de Napoléon premier consul, ayant pour caractéristiques, un diamètre de 21mm et un poids de 6.45 grammes d’or 900/1000

 

 

 

 

 

 

 

-        Une monnaie de 40 Francs appelé couramment,  40 francs Napoléon qui est à l’effigie de Napoléon premier consul, ayant pour caractéristiques, un diamètre de 26mm et un poids de 12.9 grammes d’or 900/1000

 

 

Le premier constat que l’on peut faire est qu’il y a un rapport direct entre le poids intrinsèque du métal précieux et la valeur de la monnaie.

Soit 1 gramme d’or 900/1000 équivaut à 15.5g argent 900/1000 soit 40g de cuivre équivaut à 1g d’argent 900/1000.

 

3-  Le pouvoir d’achat

1-     Mais alors quel était le coût de la vie sous Napoléon 1er :

 

 

      Nourriture :

Blé (hectolitre : soit 80 kilos) : 20 francs
Seigle (hectolitre : soit 75 kilos) : 19 francs
Froment (décalitre) : 2,85 francs
Pain (1ère qualité, le kilo) : 30 centimes
Pain (2ème qualité, le kilo) : 19 centimes
Pain (seigle, le kilo) : 11 centimes 2/3
Pain (blanc) : 12 à 20 centimes
Pain (bis) : 15 centimes
Pain (orge) : 7 centimes
Tourte (6 kilos) : 2,80 francs
Macaroni (la livre) : 1 franc
Oeufs (la douzaine) : 30 à 70 centimes
Beurre (le kilo) : 1,60 à 2,20 francs
Fromage : 0,60 à 1,80 franc
Légumes (le kilo) : 15 centimes
Six oranges : 1,50 francs
Huile (la livre) : 1,80 franc
Bonbons au chocolat (la livre) : 2 francs
Café (la livre) : 8 francs
Sucre (la livre) : 5 à 6 francs
Viande de boucherie (la livre) : 30 à 50 centimes
Lapin : 1,25 franc
Lièvre : 2,40 franc
Volaille : 20 à 60 centimes
Poulet : 3 francs (à Paris)
Sardines salées (la douzaine) : 80 centimes
Harengs (la douzaine) : 80 centimes
Petits poissons (la douzaine) : 30 centimes
Brochet : 2 à 4 francs

Boissons :

Lait (le litre) : 12 centimes
Soupe aux légumes : 10 centimes
Bière (le litre) : 20 à 75 centimes
Vin de pays (le litre) : 15 à 40 centimes
Vin de Bordeaux, Bourgogne (le litre) : 2 à 5 francs




Animaux :

Cheval : 150 francs
Mule ou mulet : 360 francs
Bœuf : 400 à 600 francs
Vache : 250 francs
Génisse : 40 francs
Veau : 70 francs
Bélier : 50 francs
Mouton : 50 francs
Agneau : 8 francs
Porc : 100 francs

Habits :

Habit complet (masculin) : 6 à 12 francs
Chapeau commun : 3 à 13 francs
Chapeau de ville : 9 à 18 francs
Bonnet de laine, une coiffe de femme : 2 à 3 francs
Chemise d'homme : 3,75 francs
Paire de bas : 4,75 francs
Bas de coton (la paire) : 6 francs
Paire de draps : 30 francs
Sabots (la paire) : 50 à 90 centimes
Souliers ferrés (la paire) : 4 à 7 francs
Souliers de ville (la paire) : 5 à 9 francs
Bottes (la paire) : 18 francs

Eclairage et chauffage :

Huile à brûler (le kilo) : 2,31 francs
Chandelles (le kilo) : 2,33 francs
Bois (la stère) : 14 francs
Bois (le hectare) : 50 francs
Charbon de bois (les 100 kg) : 10 francs


Divers :

Torchon : 1 franc
Tabac (le kilo) : 4 francs
Savon (le kilo) : 1,70 franc
Abonnement au Journal de l'Empire : 15 francs (trois mois), 29 francs (six mois), 56 francs (un an)
Loyer le plus cher par an : 600 francs
Loyer le moins cher par an : 30 francs
Une nuit dans une bonne auberge : 4 francs


2- Salaires :

Divers métiers (par jour) :


Ouvrier : 2 francs (en moyenne)
Forgeron : 5 francs (à Paris)
Maçon : de 1 à 1,50 franc
Tailleur de pierres : 2 francs (en province), 7 francs (à Paris)
Cordonnier : 36 centimes
Fileur sur métier : de 1,20 à 1,50 franc
Charpentier : 2,25 francs
Serrurier : 7 francs (à Paris)
Bijoutier : 3,50 francs (à Paris)
Peintre, parfumeur, carrossier, orfèvre : 6 francs (à Paris)
Ouvrier agricole : 21 francs


Mineurs (par jour) :


-Gouverneur : 5 francs
-Piqueur : 1,75 à 3,50 francs
-Sorteur et traineur : 1,50 à 3 francs
-Remplisseur de benne, receveur, garnisseur, conducteur de chevaux : moins de 2 francs

 

Moyenne pour les salaires cités ci-dessus, 5 francs par jours environ. (soit 1 écu) que l’on pourrait convertir autour des 120 Francs par mois.


1 repas pour 3 personnes :

1 baguette= 7.5 centimes

Macaroni (1 livre = 453g)=  1 francs

1 poulet= 3 francs

1 litre de bière= 30 centimes

3 cafés= 2 francs

= 6,37 francs

 

 

 

 

 

 

 

4-  Aujourd’hui

Grace au tableur ci-dessus nous pouvons imaginer un comparatif avec aujourd’hui, en prenant pour comparaison un salaire au smic (1200 euros par mois) soit 10 fois plus que nos ainés, bien que ce comparatif est purement mathématique et ne prends pas en compte les avantages que nous avons aujourd’hui comme le travail à 35h ou encore les congés payés cela reviendrai à payer :

 

Blé (hectolitre : soit 80 kilos) : 200 euros
Seigle (hectolitre : soit 75 kilos) : 190 euros
Froment (décalitre) : 28.5 euros
Pain (1ère qualité, le kilo) : 3 euros
Pain (2ème qualité, le kilo) : 1.9 euros
Pain (seigle, le kilo) : 1.17 euros
Pain (blanc) : 1,2 à 2 euros
Pain (bis) : 1.5 euros
Pain (orge) : 70 centimes
Tourte (6 kilos) : 28 euros
Macaroni (la livre) : 10 euros
Oeufs (la douzaine) : 3 à 7 euros
Beurre (le kilo) : 16 à 22 euros
Fromage : 0,60 à 18 euros
Légumes (le kilo) : 1.5 euros
Six oranges : 15 euros
Huile (la livre) : 18 euros
Bonbons au chocolat (la livre) : 20 euros
Café (la livre) : 80 euros
Sucre (la livre) : 50 à 60 euros
Viande de boucherie (la livre) : 3 à 5 euros
Lapin : 12,5 euros
Lièvre : 24 euros
Volaille : 2 à 6 euros
Poulet : 30 euros (à Paris)
Sardines salées (la douzaine) : 8 euros
Harengs (la douzaine) : 8 euros
Petits poissons (la douzaine) : 3 euros
Brochet : 20 à 40 euros

Boissons :

Lait (le litre) : 1.2 euros
Soupe aux légumes : 1 euro
Bière (le litre) : 2 à 7,5 euros
Vin de pays (le litre) : 1.5 à 4 euros
Vin de Bordeaux, Bourgogne (le litre) : 20 à 50 euros



Animaux :

Cheval : 1500 euros
Mule ou mulet : 3600 euros
Bœuf : 4000 à 6000 euros
Vache : 2500 euros
Génisse : 400 euros
Veau : 700 euros
Bélier : 500 euros
Mouton : 500 euros
Agneau : 80 euros
Porc : 1000 euros

Habits :

Habit complet (masculin) : 60 à 120 euros
Chapeau commun : 30 à 130 euros
Chapeau de ville : 90 à 180 euros
Bonnet de laine, une coiffe de femme : 20 à 30 euros
Chemise d'homme : 37.5  euros
Paire de bas : 47.5 euros
Bas de coton (la paire) : 60 euros
Paire de draps : 300 euros
Sabots (la paire) : 500 à 900 euros
Souliers ferrés (la paire) : 40 à 70 euros
Souliers de ville (la paire) : 50 à 90 euros
Bottes (la paire) : 180 euros

Eclairage et chauffage :

Huile à brûler (le kilo) : 23.1 euros
Chandelles (le kilo) : 23.3 euros
Bois (la stère) : 140 euros
Bois (le hectare) : 500 euros
Charbon de bois (les 100 kg) : 100 euros


Divers :

Torchon : 10 euros
Tabac (le kilo) : 40 euros
Savon (le kilo) : 17.0 euros
Abonnement au Journal de l'Empire : 150 euros (trois mois), 290 euros (six mois), 560 euros (un an)
Loyer le plus cher par an : 6000 euros
Loyer le moins cher par an : 300 euros
Une nuit dans une bonne auberge : 40 euros

1 repas pour 3 personnes :

1 baguette= 75 centimes

Macaroni (1 livre = 453g)=  10 euros

1 poulet= 30 euros

1 litre de bière= 3 euros

3 cafés= 20 euros

= 63.75 euros

 

Alors qu’en réalité un tel repas nous coute aujourd’hui :

 

1 baguette= 1 euros

Macaroni (1 livre = 453g)=  40 centimes

1 poulet= 9.95 euros

1 litre de bière= 2.20 à 3.20 euros

3 cafés=  35 centimes pour un nespresso

 

= 14.7 euros

 

Interprétation : Nous payons pour le repas type ci-dessus 4.3x moins chers que sous Napoléon. En regardant la majorité des prix cité ci-dessus il semble donc que nous avons largement gagné en pouvoir d’achat. Et bien sur notre qualité de vie s’est largement amélioré.

 

 

 


Les pièces en or rares

les pièces en Or de Napoléon

Suite à son éxile sur l'île d'Elbe,

le 1er Mars 1815 Napoléon signe son retour à Vallauris golfe Juan afin de récupérer sa place d’empereur, soutenu par  le Général Cambrone et arrive à Paris le 20 mars de la même année.

Pendant ce temps Louis XVIII s'exile à Londres.

C'est alors que Napoléon va à nouveau diriger la France jusqu’à la Bataille de Waterloo qui fut une des plus grande défaite de la France.

Suite à cette défaite il sera à nouveau exilé, cette fois-ci sur l’île de saint Hélène et Louis XVIII va récupérer son trône le 8 juillet 1815.

 

 

Durant cette période qui ne dura que 100 jours, Napoléon empereur ainsi que Louis XVIII ont frappés tous deux une monnaie en or. Louis XVIII les ayants frappées illégalement avec de l'or emporté lors de son exile. (1815 R pour Louis XVIII et 1815 L pour Napoléon)

Voici pourquoi ces monnaies ont plus de valeur que leur poids en OR


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Les pièces en or d'investissement

Pourquoi certaines pièces en or ne valent que leurs poids?

  Lorsque vous vous apprêtez à vendre vos pièces en or, vous pouvez penser que par exemple votre Napoléon III est vieux, et que de ce fait votre pièce vaut plus que son pesant d'or.

  Sachez que la grande majorité des pièces de Napoléon III sont ce que l'on appel : " pièces d' investissement " car en effet elles n'ont pas de valeur supérieur à leurs poids en Or !

Hormis une prime qui varie en fonction de l'offre et de la demande, mais cela impact le prix d'achat d'environ plus ou moins 5% en moyenne, ce qui est négligeable en comparaison des cotations des pièces de collection en or.

  Gardez à l'esprit que la loi oblige les professionnels à payer une taxe sur les métaux précieux de 10,5% à la place du particulier vendeur.

  Pensez donc à bien demander lors de votre vente le prix final net qui vous sera donné, car certains marchands peuvent vous communiquer le prix sans enlever le montant de la taxe, mais ensuite vous payer comme il se doit, et donc sans la taxe !

  A noter que pour les pièces en Argent cette même taxe est applicable.

 


Ou vendre ses pièces.

  Bien que beaucoup de pièces n'aient pour valeur que leur poids d' Or, nous vous conseillons tout de même de demander l'avis d'un Numismate, car en effet le prix d'une pièce peut varier du simple au double, voir dans des cas rares à des prix exorbitants.

  Tout cela uniquement et simplement à cause d'un petit détail, qu'il serait très difficile à déceler sans être un spécialiste en la matière.

  La simple différence d'atelier, de date ou de défaut peut faire envoler le prix de la pièce.

  Ça n'arrive pas qu'aux autres !

Et après?

  Une fois que vous avez confirmation que votre pièce est une monnaie d'investissement ou une pièce de collection vous pouvez si vous le souhaitez, la vendre à son juste prix à votre Numismate professionnel et ainsi avoir la certitude de ne pas être passé à coté de quelque chose.

Pourquoi investir dans l'or?

  La réponse à cette question fera l'objet prochainement d'un article complet;

  Car lorsque l'on regarde le prix du kilo d'or en 2001 qui était de 10 810 euros et aujourd'hui à 37 135 euros, on imagine plus facilement l'investissement dans l'or

  Pour les plus impatients, nous pouvons déjà vous conseiller, au cas ou vous désireriez investir, sur du long ou moyen terme.

N'hésitez pas à nous contacter.

 


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